Je regardais la Soleil passer derrière les montagnes, nimbant leurs somment d’un halo rouge sang. Solembum s’assit près de moi.
« Tu sais ce que je vais te dire, me dit-il. Cela fait longtemps que tu n’as pas combattu, mais malgré ce que tu endure, tu dois arrêter la progression de Sauron, tu en as le pouvoir. C’est le crépuscule, nous devons y aller. Sache aussi que les étoiles ne mentent jamais et que ta volonté est plus puissante que tu n’imagine. »
Sur ces mots, le chat-garou s’en alla, me laissant pensif. Quand l’astre du jour disparu derrière les monts enneigés, je retournai au camp. Ils étaient là, à la lisière de la forêt, mes premiers vrais compagnons depuis bien longtemps.
10)Un messager venant de Caras Galadhon était venu le matin même, lui ordonnant de d’arrêter un groupe d’orcs et de subtiliser les plans du capitaine.
« Féonia, regroupe les éclaireurs, par dès maintenant et alerte nous dès que tu verras l’ennemi. Lifaen, plie le camp et tiens les elfes près au combat. »
Les éclaireurs se faufilèrent entre les arbres, aussi silencieux que des ombres. J’aidai les soldats à ranger les tentes et les vivres. Dès qu’ils furent près, nous nous enfonçâmes dans la forêt. Arrivés à l’endroit de l’embuscade, sur la route, nous nous positionnâmes, les archers dans les arbres et les épéistes près à surgir. J’attendis le retour des éclaireurs qui ne tardèrent pas.
« Ils seront là dans quelques minutes, une vingtaine de guerriers et une dizaine d’archers. Le capitaine est aussi là. » M’informa Féonia.
20)« Bien, les éclaireurs, contournez-les, vous abattrez les archers, les autres, attendez mon signal avant d’agir. En avant. »
Les éclaireurs se dispersèrent tandis que les autres attendirent en silence. J’entendis bientôt les orcs arriver. Je pris conscience du pouvoir qui venait de me revenir. Un seul mot de ma part et c’était des dizaines d’elfes qui se jetterais au combat. J’avais leur destin entre mes mains.
Les créatures puantes passèrent devant les premiers guerriers embusqués sans se douter de quoi que ce soit. Je bandai mon arc.
« Tirez ! »hurlai-je.
La volée décima les rangs perçant cuirasses et peau. Mes guerriers se jetèrent sur les orcs pris au dépourvu. Un coup d’œil vers ma droite me dit que je n’avais rien à craindre des archers ennemis, 30)Féonia et ses éclaireurs se préparant à les égorger par-derrière.je tirai une nouvelle flèche qui traversa la gorge d’un orc. La surprise eu son effet : l’ennemis était presque décimé. Voyant cela, le capitaine su rua sur un archer, le tua sur le coup et s’en fut.
« Je dois l’arrêter » pensai-je. Les paroles de Solembum me revinrent. Je pris une flèche de mon carquois, l’encocha tout en regardant le fuyard. Je tendis puis lâchai la corde. L’atteindre paraissait impossible vu les arbres. Je me concentrai sur le projectile de toutes mes forces, qui traversa les branchages pour se ficher dans la poitrine de l’orc. Malheureusement, j’avais raté le cœur et l’orc continua sa fuite. Je dus donc le poursuivre. Je ne le perdais pas des yeux, le rattrapai facilement. Je sortis mon épée pour lui donner le coup de grâce, mais il para l’attaque et je dus sauter en arrière pour éviter sa lame. Je feins vers sa jambe avant de relever mon épée, mais il 40)esquiva. Je fis glisser ma lame sur la sienne, puis d’un coup de poignet, je la lui arrachai des mains et dans le même élan le décapitai. Je le fouillai rapidement pour trouver le plans et repartis cers la route. L’escarmouche était déjà finie. Les corps gisaient sans vie sur le chemin, parmi eux, trois elfes.
« L’assaut a été violent, deux de mes guerriers sont morts, me dis Lifaen. As-tu récupéré les plans ?
Oui, mais cette bête a tué un de mes archers. Enterrez les corps, soignez les blessés puis repartons au camp.»
Au camp, je pus examiner les plans. Mon horreur grandissait tous en les lisant, ils faisaient mention d’une attaque de grande ampleur sur la Lorien. Je devais à tous prix les donner à Galadriel. Je rangeai les papiers dans mon sac, puis regardai l’horizon, où pointait l’aube. En 50)repensant au combat de la nuit, je m’aperçu que je reprenais goût au massacre, mais pour combattre les forces du Mal. Solembum arriva et me dit. :
« Tu réalise enfin l’ampleur de ton devoir. Tu peux compter sur moi pour t’aider. »